Les 7 basiques pour réussir une vraie campagne média vidéo
On le dit partout : la vidéo est le format roi. Mais entre les spots mal conçus, les ciblages mal calibrés, et les KPIs mal interprétés, beaucoup de campagnes vidéo ne remplissent pas leur objectif. Voici les fondamentaux que j’applique à chaque reco pour que la vidéo devienne un levier réellement performant.
Commencer par le bon objectif (et pas juste “faire de la vidéo”)
Avant de parler de YouTube ou de formats 6 secondes, je pose cette question simple :
“Quel rôle doit jouer la vidéo dans le plan ?”
Quelques cas typiques :
- Faire connaître une marque ou un produit ➝ vidéo awareness, instream skippable ou non-skippable.
- Booster la considération d’un message complexe ➝ format long avec ciblage fin.
- Préparer une conversion ➝ retargeting vidéo + créa courte + CTA.
➡️ Le choix du format dépend de l’objectif. Pas l’inverse.
Penser “storytelling court” : les 3 premières secondes sont tout
Sur YouTube, Meta ou TikTok, l’utilisateur peut ignorer votre vidéo en un clin d’œil.
Ce qu’il faut :
- Logo dans les 2 premières secondes,
- Message clé avant la 5e seconde,
- Call-to-action visible à la fin,
- Montée en puissance rapide (finie l’intro lente façon TV).
💡 Et idéalement, une version “hook” spécifique pour le paid, distincte de la version organique.
Choisir le bon format pour le bon contexte
📌 Les formats les plus fréquents :
- Instream skippable (YouTube) : bon reach, bon CPM, mais attention au skip.
- Instream non-skippable : excellent pour l’impact, mais limité en inventaire.
- Outstream (autoplay in-read) : utile en complément, mais attention à la visibilité réelle.
- Social (Meta, TikTok) : immersif, mobile-first, rapide, mais bruité.
Ce que je recommande :
- Mixer formats instream (vidéos vues en contexte) et formats outstream (vidéos dans des contenus lus).
- Toujours valider la visibilité réelle avec un outil d’ad verification (IAS, MOAT…).
Bien cibler (et recroiser les datas)
Le ciblage fait 50% de la performance d’une campagne vidéo.
Mes combos préférés :
- Socio-démo + intérêt (ou in-market),
- Contextuel (sur des pages ou vidéos liées à la thématique),
- Retargeting visiteurs site avec un message adapté,
- Lookalike clients / CRM hashed (sur Meta, YouTube ou Amazon DSP).
Et toujours : maîtriser la fréquence. Une vidéo répétée 10 fois devient toxique.
Intégrer des tests créa dès le départ
La vidéo, c’est de la créa. Et aucune créa n’est parfaite dès le début.
Ma méthode :
- 2 à 3 versions de la vidéo testées en parallèle (durée, montage, CTA),
- Suivi des KPIs créatifs : complétion, scroll-stop rate, clics, conversions post-view,
- Ajustement en mid-campagne pour pousser la plus performante.
💡 Sur Meta ou YouTube, je recommande de ne pas épingler les assets au départ pour laisser l’algo apprendre librement.
Mesurer avec les bons KPIs
En vidéo, les bons indicateurs ne sont pas toujours les clics.
Objectif
KPI prioritaire
- Notoriété : Taux de complétion, reach, visibilité
Considération
- Taux de clics, vues à +50%, engagement
Conversion
- Conversions post-view, ROAS vidéo (via analytics ou CRM)
Et surtout : toujours croiser les chiffres quantitatifs avec une vraie lecture qualitative (contenu bien compris ? CTA vu ? branding perçu ?).
Intégrer la vidéo dans un vrai tunnel
Une vidéo ne convertit pas seule. Elle doit :
- Préparer une action (via retargeting, display, search),
- Être réexposée (via emailing, social, CRM),
- Nourrir une base d’audience (vue à +75%, par exemple) qu’on peut retravailler ensuite.
Une bonne campagne vidéo alimente un funnel marketing, pas juste une stat dans un bilan.
Ce que j’en retiens (et ce que vous pouvez appliquer)
- La vidéo est un levier de stratégie, pas un simple format.
- Tout se joue dans les premières secondes.
- Le format n’a d’impact que si le ciblage est précis.
- Les tests créa sont indispensables pour apprendre.
- Une vidéo qui performe se mesure au-delà du “taux de complétion”.
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